Curieux essai polémique, sous-titré « Essai sur le Mariage polygamique de demain », du fantasque Georges Anquetil, par ailleurs auteur et éditeur du roman Satan conduit le Bal, publié auparavant (1925). Avec une préface de Victor Marguerite. Et surtout, en fin de livre, les Réponses (« à mon enquête ») : celles-ci comprennent une liste de courriers qu’aurait reçus l’auteur de personnalités de l’époque, parmi lesquelles J.-H. Rosny aîné, Henri Duvernois, Jean Bernard, Louis Forest, Henri Barbusse, Henry Bernstein, Paul Brulat, Raymond Hesse, André Lichtenberger, Lucien Descaves, Colette, Jean de Bonnefon, Octave Uzanne, Félicien Champsaur, Rachilde, Pierre Grasset, Paul Reboux, Victor Margueritte, Léo Claretie, etc. Etc. Avec un commentaire pour chacun. G. Anquetil plaide évidemment pour l’institution de la polygamie.
Un volume in-8 dans une reliure de l’éditeur : cartonnage gris orné d’un décor polychrome conçu par Paul Bonet et réalisé à l’aide de fers spéciaux. Exemplaire sur Alfa du tirage strictement limité et justifié (1 des 1050). 223 pp. Cartonnage légèrement sali près des tranches. Rousseurs sur les tranches, sur les premières pages et en marge des autres pages. Cf. Huret, 317.
Nouvelle édition de l’étude accomplie à l’occasion d’un rapport à la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. Ce livre contient le texte intégral revu et corrigé, les planches botaniques de l’édition originale, une préface de l’éditeur, une biographie de l’auteur, la liste de ses œuvres et deux reproductions de documents inédits. L’enquête d’Adolphe Chatin, professeur de Botanique à l’École supérieure de Pharmacie de Paris (1848-1873) et membre de l’Académie impériale de Médecine, est le fruit d’un long travail entrepris à travers la France, en consultation avec les experts de la trufficulture, les trufficulteurs eux-mêmes, et ceux du commerce afférant.
Première édition en Français de ces cinq Nô (nō / no / nö), drames lyriques du théâtre japonais traduits pour la première fois par Noël Peri, préfacés, annotés et faisant l'objet de notices par ce dernier. Typographie soignée, comme pour les autres volumes de la collection «Les Classiques de l'Orient» aux éditions Bossard, dont ce volume constitue le cinquième titre. Illustré de Bois dessinés et gravés par jean Buhot.
Jean de Boschère(Orthographe francisée, après sa naturalisation en 1954 : on trouve aussi « Bosschère » ou “Bosschere”), 1878–1953) est un écrivain, poète, artiste-peintre et illustrateur belge qui a été naturalisé français en 1954.
Ouvrage rare dont le titre complet est L’Alphabet de la Mort de Hans Holbein entouré de bordures du XVIe siècle et suivi d’anciens poëmes français sur le sujet des trois mors et des trois vis publiés d’après les manuscrits, imprimé par Firmin Didot pour Edwin Tross en 1856. Première édition (à la percaline rouge) et édition typographique du texte traduit par A. de Montaiglon, réalisée à Paris par Firmin Didot pour Edwin Tross.
Nouvelle édition complète avec une préface et un glossaire par M. Anatole de Montaiglon et le fac-simile de tous les bois de l'édition de François Juste, exécutés par M. Adam Pilinski.
Rare ouvrage illustré de quelques figures gravées sur bois dans le texte, d'après l'édition originale de 1557 (dont deux exemplaires sont connus, un seul étant complet). C'est la seconde impression de ce « très rare et très curieux opuscule », celle-ci sur papier vélin chiffon (le justificatif mentionne pour la première, datée de 1873, un tirage à 450 exemplaires, dont 100 sur Hollande et 350 sur vélin ; celui-ci n'est pas numéroté). Ferry Julyot était « probablement notaire à Besançon » (Préface de Léon Willem).
Édition typographique de ce curieux texte en vers à caractère érotique narrant la vie de la papesse Jeanne et attribué à l'Abbé Giovanni Battista Casti, par le fantasque auteur-éditeur-traducteur parisien Isidore Liseux, à Paris, en 1878.
Bonne édition typographique de ce texte majeur de Cicéron, trait d'union entre la pensée antique et chrétienne médiévale (Maurice Glomeau, Paris, 1913).
Quatrième édition revue et corrigée de ce texte de référence de L. Simonin, consacré au monde souterrain (spéléologie), illustré de 18 vignettes gravées sur bois et de 9 cartes. Peu commun.
Édition typographique de référence des Contes d’Augustin-Paradis de Moncrif (1687-1770), avec une notice bio-bibliographique d’Octave Uzanne, tirée en petit nombre et imprimée sur papier de Hollande à Paris, à larges marges, chez A. Quantin (1879). Le livre est notamment illustré de gravures hors-texte, notamment un portrait de l’auteur placé sous serpente en frontispice, de A. Lalauze, et, parmi les planches et dessins, ceux de l’Égypte antique, repris de l’édition originale, pour le conte Les Chats (histoire des chats).
Conversations de Goethe avec Eckermann. Ce texte est l’œuvre principale du poète et mémorialiste Johann Peter Eckermann (1792–1854), traduit de l’Allemand par Jean Chuzeville. Un des tout premiers cartonnages de la N.r.f., sans attribution pour la maquette et qui ne fut jamais réédité : un des « incunables » de la collection. Cf. Huret, 6a.
Édition originale de ce texte de Thierry Maulnier, publié par Gallimard en 1943. Celle-ci a été tirée à 1650 exemplaires, dont 1600 sur alfa sont reliés d'après une maquette originale de Paul Bonet.