Plaidoyer du chevalier Thomas de Mahy, marquis de Favras. Ce partisan du comte de Provence fut convaincu de conspiration (on lui aurait demandé d'enlever le roi au profit du régent) et, son procès ayant été expédié, il fut condamné à mort puis guillotiné, à Paris, place Notre-Dame, le 19 février 1790. Rare document de l'époque qui témoigne à la fois d'un point de vue royaliste sur les événements révolutionnaires, de la propagande que pouvaient donner les émigrés, et du climat de haine qui régnait alors.