7 contenus ont été créés, publiés ou mis-à-jour pendant cette période.
(Première ?) Édition de ce poème philosophique, édité la même année à Berne et à Paris. Ouvrage rare et recherché dès le XIXe siècle, dont Lamoignon-Malesherbes ou le Comte Henri de la Bédoyère possédaient un exemplaire (le premier en est le dédicataire). L’auteur, Emmanuel Salchli, fut professeur d’histoire grecque, romaine et de statistique à l’Institut jusqu’en 1791, puis devint pasteur d’une église allemande à Stettlen, près de Berne, avant d’achever sa vie aveugle. Francophile germanophone, Salchli fut un ardent partisan de la France pendant la Révolution, mais finit par se tourner vers le pacifisme et par appeler de ses vœux la fin des hostilités en Europe sous l’Empire. Le poëme Le Mal, qui développe un système philosophique inédit (notamment contre Hoche), a été publié cinq ans après une autre pièce, nommée Les Causes Finales et La Direction Du Mal, également Poëme Philosophique En Quatre Chants, qui a paru à Berne en 1784 et qui est illustrée de vignettes dessinées et gravées par B.-A. Dunker, citées par Cohen. Sur le plan littéraire, le contenu des deux textes est à rapprocher des premières œuvres de William Blake. Le second est bien plus développé : il expose comment et pourquoi le Mal est nécessaire pour conduire au Bien. Cet exemplaire aurait appartenu à un poète français sous la Révolution : un envoi de l’auteur (non authentifié faute de documentation) figure en page de garde. Le frontispice gravé de Dunker (1746-1807) dont le commentaire par l’auteur est présent à la suite de l’introduction semble n’avoir jamais été inséré dans cet exemplaire.
Édition d’art de ce texte de Rémy de Gourmont (l’originale) qui est illustrée de 18 bois gravés originaux par P. A. Moras (17 en 2 couleurs et 1 frontispice en 3 couleurs). Le texte est entièrement imprimé en caractères italiques sur vélin de Hollande. Les bois de cette édition, qui ne sera jamais réimprimée, ont été barrés après tirage (mention figurant sur le justificatif du tirage). Roger Allard qualifia ce récit de texte d’une grâce « moyenâgeuse », lui préférant toutefois La comtesse de Ponthieu édité à La Sirène l’année suivante (cf. La Nouvelle Revue Française, numéro 94, Nouvelle série, du 1er juillet 1921, p. 121, cit. par les amis de Remy de Gourmont en référence) L’illustration, dans un style Art Déco qui évoque les miniatures du temps, a pu servir d’inspiration pour la collection médiévale lancée chez Boivin pendant les années 1930 sous la direction de M. Lalau. Cf. la notice qui lui est consacrée sur le site des amis de Remy de Gourmont[1]
Monographie de référence sur les sociétés mélanésiennes (dans le titre, au dos) ou « canaques » (dans le titre, sur le premier plat), par Jean Guiart, le spécialiste français de l’Océanie au quel on doit notamment le volume sur L’Art océanien dans la collection d’A. Malraux, L’Univers des formes. Avec 3 cartes et 2 reproductions de photographies anciennes : il s’agit du premier volume de la collection « Essais pour servir à l’intelligence du temps présent ».
Lexique du Picard du canton d'Hornoy (au sud-ouest d'Amiens). Avant-propos de Robert Loriot. Environ 1200 entrées de vocabulaire commenté, avec l'étymologie et des observations sur le contexte constituent une somme sur ce dialecte.
Édition illustrée de ces contes de Nouvelle Calédonie par Jean Mariotti, avec de nombreuses reproductions de dessins en noir de F. Rojankovsky (dont la couverture illustrée en couleurs). Mariotti publia également un second recueil, intitulé Nouveaux contes de Poindi (chez le même éditeur, quant à lui illustré par V . Nechoumoff), tandis que l’illustration du premier volume fut reprise par Van Rompaey dans une édition ultérieure.
Périodique Art et Industrie. Arts de la Maison Industries de luxe. Luxueuse publication de l’époque sur l’architecture, la maison et les arts décoratifs. Parution mensuelle (numérotation par année : 1929 est la cinquième année de parution).
Édition particulièrement soignée et illustrée de bois gravés de Picart Le Doux, chez Léon Pichon (1920), de L’Illustre magicien par le Comte de Gobineau. Le livre a bénéficié d’un tirage unique limité à 421 exemplaires, tous numérotés, dont 35 sur papier de Chine et les autres sur vergé anglais.