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Édition typographique, au tirage strictement limité et justifié, du texte Les Chevaux de Diomède, de Rémy de Gourmont, dans la collection « Les Chefs d’œuvre », La Connaissance, à Paris (1921), dont il est le 26e titre. Celle-ci est ornée d’un frontispice symboliste gravé sur bois en jaune et en noir d’Henry Chapront.
Petits crayons, de Remy de Gourmont, réunit des «billets» qui constituent une somme de la pensée de l’écrivain. Le livre a paru aux éditions Georges Crès en 1921 (MCMXXI). Le texte a ainsi été publié à titre posthume, le manuscrit ayant été remis à G. Crès peu avant la guerre, quelques mois avant la mort de l’auteur. L’édition originale a été tirée à 1100 exemplaires sur papier vélin pur fil des papeteries Lafuma, dont 100 hors commerce, tous en principe numérotés.
Édition originale. L'un des 725 ex. sur vergé à la forme des papeteries d'Arches. Format petit in-12 carré, broché, avec en fac-similé, des textes inédits de Gourmond et son portrait par Raoul Dufy. Mouillure au dos et déchirures en tête et en queue. Uniformément jauni, sinon bon exemplaire.
Souvent qualifiée à tort d’« édition originale », le volume Parisiennes publié par G. Crès à Paris, après-guerre, en 1923, ne fait pas honneur au premier tirage des dessins d’André Rouveyre. Ce livre d’art date en réalité de 1912 et il a été réalisé par Ernst Rowohlt à Leipzig. Seuls 330 exemplaires de l’édition originale au format petit in-folio existent, dans un cartonnage grège d’une belle sobriété, qui laisse toute leur place au commentaire de R. de Gourmont et aux trente-trois dessins à pleine page : des filles de mauvaise vie, peut-être, que ces « Parisiennes » dévêtues, nues ou seulement drapées, seules ou en couple, qui posent ou s’abandonnent... Le trait incroyablement juste de celui qui a parfois été surnommé « le peintre d’Apollinaire » réussit le tour de force d’en saisir l’essence, qui est la Vie — surtout, il construit avec ces portraits une véritable fable en images : à travers l’obscénité boudeuse qui se dégage de ses dessins, Rouveyre raconte l’Éphémère ; celui qui s’achève par le tragique de « la femme en ses vieux jours ». Et de Gourmont conclut ainsi, fort à propos, en reprenant Villon : « [...] jouissez de votre corps, cependant que vous avez Petits tetins, hanches charnues / Eslevées, propres et faictisses / A tenir amoureuses lisses. »
Cinquième volume de la collection « La Porte étroite » (1925). Belle typographie. Un des 30 exemplaires numérotés sur Whatman (après 20 sur Japon, d'un tirage total à 650 exemplaires).
La correspondance (littéraire) de Rémy de Gourmont a été découpée en Lettres... par son auteur : celles-ci (les Lettres d’un satyre) ont paru à l’origine chez Georges Crès et Cie (1913), et au Mercure de France en 1919 seulement. Elles sont ici reliées dans un agréable demi-maroquin noir (dos à cinq nerfs orné de fers spéciaux dorés (Pièce de titre en maroquin vert), tranche supérieure dorée, signet, premier et quatrième plat marbrés de vert). Il s’agit de leur quatorzième édition (imprimée en 1923).
Avec ce roman de Rémy de Gourmont qui a paru en 1907 et dont la traduction en anglais est due à Aldous Huxley, l’éditeur H. Jonquières ajoute à sa collection « Les Beaux Romans » un nouveau titre qui décrit l’état de jeune fille, en particulier le moment du passage à l’âge adulte et à la condition de femme, dans la bonne société de la fin du XIXe jusqu’aux années 1920 (après L’ensorcelée, Mademoiselle Dax ou En ménage.)
Deux pièces à caractère historique du théâtre de Rémy de Gourmont : Théodat et Le vieux roi. Édition en tirage limité et justifié ornée de compositions originales dessinées et gravées par Pierre Guillemat pour Georges Crès.
Les Lettres réunissent la première partie des envois que Rémy de Gourmont adressa à Natalie Clifford Barney, « l’Amazone » (1876 - 1972). Il s’agit ici de leur première édition illustrée, avec des bois originaux de Paul Baudier (16 bandeaux, 33 lettrines et 16 hors-texte), qui fut tirée à 750 exemplaires. Elle est antérieure à l’édition avec 52 lithographies et 2 bois, dont un en frontispice, d’André Rouveyre (Paris, La Centaine, 1926). Contient, en guise d’introduction, un fac-similé d’autographe (une des lettres) et la préface de l’auteur.
Édition d’art de ce texte de Rémy de Gourmont (l’originale) qui est illustrée de 18 bois gravés originaux par P. A. Moras (17 en 2 couleurs et 1 frontispice en 3 couleurs). Le texte est entièrement imprimé en caractères italiques sur vélin de Hollande. Les bois de cette édition, qui ne sera jamais réimprimée, ont été barrés après tirage (mention figurant sur le justificatif du tirage). Roger Allard qualifia ce récit de texte d’une grâce « moyenâgeuse », lui préférant toutefois La comtesse de Ponthieu édité à La Sirène l’année suivante (cf. La Nouvelle Revue Française, numéro 94, Nouvelle série, du 1er juillet 1921, p. 121, cit. par les amis de Remy de Gourmont en référence) L’illustration, dans un style Art Déco qui évoque les miniatures du temps, a pu servir d’inspiration pour la collection médiévale lancée chez Boivin pendant les années 1930 sous la direction de M. Lalau. Cf. la notice qui lui est consacrée sur le site des amis de Remy de Gourmont[1]