Texte majeur d'Erich-Maria Remarque sur la Grande Guerre, publié à la Libraire Stock en 1929 (et la même année, chez Delamain et Boutelleau, en réimposition au format in-18 colombier). Première traduction de l'Allemand par A. Hella et O. Bournac. Couverture illustrée en couleurs par Bécan.
Le Matin des Magiciens, résultat de la collaboration fructueuse entre Louis Pauwels et Jacques Bergier, a paru dans la collection blanche de Gallimard en octobre 1960. L’année suivante, les mêmes lancent la revue Planète, pour porter le courant du « réalisme fantastique », qu’ils ont défini avec ce livre après en avoir délimité ensemble les contours pendant près d’une demi-décennie. Véritable phénomène planétaire, Le Matin des Magiciens s’est vendu à plus d’un million d’exemplaires en France et a été traduit dans plusieurs langues, conférant aux thèses généralement rejetées par la science une visibilité inédite au vingtième siècle.
Fort volume consacré exclusivement au Pacifique, à sa découverte (par les Européens), à son exploration (Cook), à sa conquête et à sa situation à la fin des années 1970 (faune, flore, ethnies, etc.) Abondante iconographie, principalement constituée de reproductions de photographies, mais également de cartes, schémas...
Un volume consacré aux Amérindiens et plus précisément aux Indiens d'Amérique du Nord, traduit de la langue anglaise par Jean-Michel Frémont et Philippe Sabathé : divisé en neuf chapitres correspondant aux différentes zones culturelles (Plaines, Nord-ouest, Californie, Arctique, etc.), l'ouvrage présente en détail le mode de vie des différents peuples, à travers les collections de plusieurs musées et institutions qui leur sont consacrés. Avec 250 illustrations, dont de nombreuses photographies anciennes, et des clichés d'objets d'art et de la vie quotidienne de ces cultures (photographies de Don Eiler). Livre de référence.
Le Rôdeur devant le seuil, recueil de nouvelles du Mythe de Cthulhu, par H. P. Lovecraft et A. Derleth (l’éditeur et principal continuateur de l’œuvre de Lovecraft après sa mort). Première édition de la traduction de l’Américain en Français par Claude Gilbert : il s’agit du premier volume des mêmes publié chez cet éditeur, avant Le Masque de Cthulhu, qui paraîtra l’année suivante, puis La Trace de Cthulhu. Christian Bourgeois avait également publié l’essai Épouvante et surnaturel en littérature de Lovecraft en 1969.
Le Masque de Cthulhu, recueil de nouvelles du Mythe de Cthulhu, par H. P. Lovecraft et A. Derleth (l’éditeur et principal continuateur de l’œuvre de Lovecraft après sa mort). Première édition de la traduction de l’Américain en Français par Pierre Salvat : il s’agit du deuxième volume des mêmes publié chez cet éditeur, après Le Rôdeur devant le seuil (1971) et avant La Trace de Cthulhu. Christian Bourgeois avait également publié l’essai Épouvante et surnaturel en littérature de Lovecraft en 1969.
Première édition en Français de Peter Ibbetson, de George Du Maurier « avec une introduction par sa cousine Lady X (« Madge Plunket », illustré par l’auteur ». Traduit de l’anglais par Raymond Queneau. Dessins de l’auteur en noir dans le texte. Cf. Huret, 171.
Première édition de la traduction de ce texte danois en Français, par François Marchetti. Préface de du même. En fin d’ouvrage : fac-similé, Fragments manuscrits de Féérie pour une autre fois. Le texte original a paru en 1963 (Capharnaüm / La pince à linge, 2001 pour cette édition).
Édition chez Gallimard de cette œuvre de Henry de Montherlant revisitant le mythe de Don Juan pour le théatre et dont le titre exact est La Mort qui fait le trottoir (Don Juan), suivant les exemplaires de l’originale (tous brochés, datant de la même année) et reliée en pleine toile blanche de l’éditeur décorée d’après une maquette originale de Paul Bonet. Cf. Huret, 370.
Sixième volume de la collection Electa, aux éditions du Nord chez Albert Parmentier : L’Atlantide, roman de Pierre Benoit, orné de bois gravés et coloriés de Nelly Degouy.
Édition des Documents japonais, contenant en principe pour cette série 260 planches d’art japonais imprimées en monochrome, en bichromie ou en couleurs, tirées de la collection de Charles Gillot, dont la connaissance fut diffusée grâce au très influent journal Le Japon artistique, de Siegfried Bing, pendant les années 1880-1890 (quelques Ukiyo-e parmi celles-ci et de nombreuses esquisses) : objets d’art, fleurs, paysages, vases et bronzes, poteries, tableaux de genre, études de plantes, études d’animaux, étoffes, émaux, motifs de décoration, scènes d’intérieur.
Première édition de la transposition en français de la Tétralogie de Richard Wagner par A. Pauphilet et illustrée par Théodore Linden. Avec de nombreuses compositions en couleurs par le peintre, dans le style art nouveau (bandeaux, lettrines, vignettes et culs de lampe). Cette illustration fut remplacée sous l’occupation par une nouvelle, du peintre Ed. Malassis.
Bonne édition typographique de ce texte majeur de Cicéron, trait d'union entre la pensée antique et chrétienne médiévale (Maurice Glomeau, Paris, 1913).
La Métaphysique du strip-tease est le thème retenu par Jean-Jacques Pauvert pour ce troisième volume de sa collection au format carré relié en toile sous jaquette illustré de la « Bibliothèque Internationale d’Érotologie ». Il a été publié 1961, avec une note liminaire de Lo Duca (dir.) et il est, comme les autres titres, abondamment illustré de reproductions soignées de photographies de strip-teases en noir.
Le bois du templier perdu, roman historique d’Henri Béraud (Le Vitriol de lune) dont l’action se déroule au Moyen-âge. Illustré de bois gravés de René Ben Sussan, à Paris, chez Henri Jonquières (1928). Ce livre est le 23e titre de la collection « Les beaux romans ».
Rabelais et... les verollez tres-precieulx, de Jean Mottron, ouvrage publié dans la collection «La grenadière», chez Arrault, à Tours (1947). Ce livre peu commun (tiré à 800 exemplaires, tous numérotés) est illustré de bois gravés hors-texte (dont un portrait de Rabelais, 1490-1553 ?) par le maître imagier Gaston Beauvais. Il a pour thème la grande vérole (ou syphilis), maladie mystérieuse, sexuellement transmissible, qui fut le fléau inavouable du temps de l'écrivain et qui marqua les esprits en se propageant dans toutes les couches sociales, avec pour vecteur principal des gens «attirants», «plaisants», «séduisants», notamment les femmes chez qui les premiers symptômes étaient invisibles...