Très belle édition moderne illustrée de ce conte « nocturne » de Hoffmann, dans une traduction nouvelle par H.-J. Sikorski. Ce volume appartient à une collection au tirage très limité (450 exemplaires) ; chacun des tomes qui la composent ayant été tiré à part, l’ensemble est devenu introuvable, certains des volumes étant impossibles à se procurer et il est même très difficile de reconstituer la liste complète des différents tomes. Outre une traduction inédite de l’œuvre du plus grand romantique allemand, ce sont ses illustrations coloriées au pochoir (par Jacomet) qui distinguent la collection dirigée par Vladimir Pozner. Ces dernières sont de peintres étrangers, pour la plupart hongrois ou slaves, qui demeuraient à Paris pendant les années 1920. Le Majorat est le second des Nocturnes, après L’Homme au sable et avant Le vœu ; complet en soi et autonome, le texte est ici accompagné de 4 aquarelles hors-texte par A. F. Cosyns aux couleurs très vives et fraîches.