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Bibliographie historique dans la série « Les sources de l’histoire de France. Des origines à la fin du XVe siècle. » ; premier tome de cette nouvelle série, complet en deux volumes (* et **) et entièrement consacré à la Gaule depuis les origines jusqu’à la fin du cinquième siècle. Très nombreuses références (des passages et simples mentions ayant trait à la Gaule dans les œuvres antiques, grecques et latines, y compris l’épigraphie). Préface, index. Ce premier tome correspond dans l’ancienne série à la première partie du « Manuel de bibliographie historique », qui était intitulé Les sources de l’Histoire de France. Époque primitive, Mérovingiens et Carolingiens et qui a paru en 1901 chez le même éditeur (dont il est une mise à jour par P.-M. Duval, spécialiste de la Gaule romaine du Collège de France).
Seconde et meilleure édition de cet ouvrage de référence sur l’histoire des successions épiscopales dans le sud-est de la Gaule par M. Duchesne, revue et augmentée par l’auteur. Ce « Philologue et historien français, critique du christianisme »[1], a enseigné à l’École pratique des hautes études à Paris avant d’être nommé directeur de l’École française de Rome (1895-1922). Il est élu à l’Académie Française le 26 mai 1910. Son œuvre majeure est incontournable pour l’histoire des successions épiscopales en Gaule. Ce premier tome, complet en soi d’une série de trois qui couvre l’ensemble des cités de la Gaule romaine puis mérovingienne, est consacré à la Narbonnaise et aux Alpes. Les suivants, qui ont paru jusqu’en 1915, sont consacrés à L’Aquitaine et les Lyonnaises (II.) et Les Provinces du nord et de l’est (III.) Avec de nombreuses et précieuses références bibliographiques en notes.
Très rare monographie sur la vie de saint Privat ou « Privat de Mende », martyr du Gévaudan au IIIe siècle après J.-C. (selon la tradition). Né vraisemblablement près de Clairmont, et mort vers 255 ou 260, il est ainsi qualifié par Grégoire de Tours : « épiscopus urbis gabalitanae », soit « évêque de la ville des Gabales » (les Cévennes), ce qui le fit considérer comme le premier évêque du Gévaudan, bien qu'un certain Sévérien fut longtemps célébré.
Deux traductions d’élégies latines : ce sont les dernières connues (celle de Rutilius porte a été rendue célèbre pour cette raison), toutes deux d’un auteur gaulois et avec de nombreux détails sur la géographie du temps (le poème La Moselle, d’Ausone, concerne cette rivière, tandis que Mon Retour en Gaule, également connu sous le titre Sur son retour (de reditu suo), de Rutilius Claudius Namatianus (voir notre édition critique) narre un voyage maritime entrepris à l’automne 416-417 d’Ostie vers la Provence. Les deux textes (le second dans sa traduction en prose de Lefranc de Pompignon) font le sujet d’une introduction critique et sont annotés (pour les noms de lieux). Titre rare de la collection « Antiqua », dont il est le 24e volume.