L’édition originale de cette étude incontournable consacrée en particulier au peintre japonais Outamaro et plus généralement à l’art japonais du XVIIIe siècle (titre de la collection dans laquelle Goncourt voulait faire le portrait de cinq peintres) a paru dans la Bibliothèque Charpentier en 1891 ; Finalement, seul un second volume, consacré à Hokusai, parut en 1896. On doit l’influence de ces textes, entre autres, à la mode japonisante qui envahit Paris à la fin du siècle et imprégna de manière considérable les pionniers de l’Art Nouveau (du nom de la boutique parisienne du marchand d’Art japonais Samuel Bing, par ailleurs éd. du Japon artistique).