Ouvrage consacré à cette sorcière française qui vécut à la fin du XVIIe siècle et qui fut accusée, jugée et brûlée vive (comme sa mère l’avait été). Le texte est du magistrat Maurice Garçon, célèbre pour ses autres textes sur la sorcellerie et le satanisme. Exemplaire de la neuvième édition (1930) : La Vie exécrable a été publiée pour la première fois aux Éditions d’art Henri Piazza en 1926, dans une édition agrémentée de dix planches en deux tons et de compositions décoratives, toutes dessinées par Bernard Zuber et gravées sur bois (le tirage compte 1200 ex.) Les éditions ultérieures, dont la notre, sont sans illustrations, mais possèdent une typographie soignée, comme tous les livres publiés chez Piazza. Un film de Guillaume Radot, inspiré par le roman et intitulé Le Destin exécrable de Guillemette Babin, a vu le jour en 1947.