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La matière de ce livre aurait été tirée de la correspondance de Mirabeau, précédemment diplomate français en poste à la cour de Berlin, avec l’abbé de Périgord, vendue par le premier après (dès ?) Août 1788 pour renflouer ses caisses, et publiée à son insu par l’éditeur (Le Jay, qui le fit en premier imprimer à Alençon). Un Arrêt de la Cour de Parlement. qui condamne un imprimé ayant pour titre : Histoire Secrete de la cour de Berlin, ou Correspondance d’un Voyageur François, à être lacéré & brûlé, par l’Exécuteur de la Haute-Justice. fut prononcé à l’instigation de Louis XVI l’année de sa parution : « l’empereur Joseph II, le roi de Prusse et surtout le prince Henri, qui se trouvait alors à Paris, étaient fort maltraités dans cette production. Louis XVI crut devoir une satisfaction au corps diplomatique, et ce libelle fut condamné par le parlement à être brûlé de la main du bourreau. » (Quérard, VI, 158)