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Édition ancienne de cette traduction —ou adaptation, car le texte ancien est ici continué et achevé— en français par G. Brebeuf (né en 1618) ; il s’agit de l’ouvrage par lequel cet ami de Corneille gagna les faveurs du public, dès la parution du texte, en 1654, non sans s’atirer l’ironie de Boileau. La Pharsale de Brebeuf est généralement jugée comme le meilleur poème épique de son temps. On lui connaît plusieurs éditions successives, chez Antoine de Sommaville et une chez Elzevier. Celle de Loyson est la cinquième. Une fut donnée chez Jean Ribou immédiatement après (Cf. Schweiger, II, 568.) Elle se distingue par une double-page gravée de François Chauveau en frontispice ; la première avec un portrait de l’auteur dans un médaillon ovale au centre d’un décor romain qui met en scène deux aigles s’affrontant ; la seconde, une scène militaire avec le titre dans un médaillon ovale. Dix planches gravées figurent en face de chaque chapitre et illustrent l’ouvrage (parmi les plus remarquables : scènes de bataille, scène de navigation, Caton et les serpents, vue du phare d’Alexandrie. Elles sont généralement attribuées au même.)