Ce « volume spécial » est pourvu d’un fermoir en laiton d’origine qui permettait d’en interdire l’accès aux enfants. Complet en soi, il constitue le dernier volume du Livre d’Or de la Santé dans sa deuxième édition (v. 1910). Ce livre dont le contenu était alors considéré comme dangereux développe en effet les thèmes liés aux maladies mentales, au corps de la femme et à la sexualité, à savoir : l’accouchement, l’aliénation mentale, la beauté, l’avortement, la contagion vénérienne, les eaux et villégiatures, l’éjaculation, l’émigration, l’enfance, la glünicke, la grossesse, l’hermaphrodisme, l’impuissance, l’infécondité, l’instinct sexuel, l’inversion sexuelle, le lait, les lunettes optiques, les maladies de la femme, le mariage stérile, les morpions, la neuréasthénie sexuelle, l’onanisme, les organes génitaux de l’homme, les perversions sexuelles, les rayons roentgen, le sérum, la syphillis, l’ uréthrite, l’urine et la vivisection. Intéressant témoignage sur certaines conceptions de la médecine au début du vingtième siècle, mais aussi sur les mœurs de notre société.