L'ÉPHÉMÈRE. Numéro 10. Été 1969. Éditions de la Fondation Maeght, Paris.

L'ÉPHÉMÈRE. Numéro 10. Été 1969. Éditions de la Fondation Maeght, Paris.

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« Sans jamais se réunir pour former à leur tour quelque « École » que ce soit, certains de ces poètes se sont pourtant retrouvés un temps autour de la revue L’Éphémère (publiée de 1966 à 1973). Ils ont nourri des relations d’amitié avec quelques peintres ou sculpteurs, tels Giacometti ou Tal Coat. Auprès de ces artistes, ils ont pris des leçons de dépouillement, ont acquis le sens de “l’abstraction lyrique", ont perçu l’espace comme un lieu d’affrontement, ont redécouvert la matière et la lumière, ont réfléchi sur l’illisibilité et sur la discordance. Ainsi Dupin parlant de Tapiès : “Signes bruts, lapidaires, brouillés, suspendus, ils n’ouvrent que sur l’évidence de leur illisibilité présente, leur incongruité de traces silencieuses”. La parole de ces auteurs, à son tour, va se caractériser par son dépouillement, sa tension, son amenuisement et sa frugalité, à la manière, par exemple, des sculptures de Giacometti. Fascinée par l’immédiateté matérielle de l’oeuvre d’art, son superbe mutisme, son indépendance à l’endroit de la lisibilité, l’écriture de ces poètes « tente désespérément de retrouver l’accès abrupt dont la nostalgie la ronge. » Jean-Michel MAULPOIX.

Un petit volume in-quarto carré, broché au dos carré collé, sous une couverture en papier à la forme de couleur vert amande. Belle et sobre composition du titre en capitales accentuées, de la date, des auteurs et d'un dessin d'Alberto Giacometti sur la première de couverture. Ces mots de Joubert sur la quatrième : « Espaces...je dirai presque...imaginaires, tant l'existance en est etc.» Dos passé et légèrement taché, le premier plat porte un tampon, papier uniformément jauni.





Contenu sous droits d'auteur — Dernière mise-à-jour : 2024-03-25 08:33:45

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