Comptant parmi ses collaborateurs Blaise Cendrars, parmi ses directeurs littéraires Félix Fénéon, La Sirène fut à l’origine d’imposants chantiers éditoriaux, tels que les Mémoires de Casanova (dont le dernier tome parut en 1935), proposa des traductions de succès étrangers (dont Trois hommes dans un bateau de K. Jerome, en 1921) et manifesta un goût très sûr dans la recherche de textes de théâtre, de cinéma ou de musicologie.
Gérées dès 1923 par les Éditions Crès, les Éditions de La Sirène ne parvinrent pas à retrouver d’équilibre financier dans les années trente : le fond fut repris par la Librairie Rombaldi en 1937.
(Source : Institut Mémoires de l’Édition Contemporaine [I.M.E.C.] : [1])