- Dès la fin de la Révolution, le grand homme du mélodrame sera Guilbert de Pixérécourt. « Tout était dit, tout était fait quand je parus. Il fallait donc inventer un nouveau théâtre. » S'il n'a point créé le mélodrame, Pixérécourt en a du moins fixé les lois tout au long de soixante-trois œuvres et de trente mille représentations. Parmi ses plus grands succès, citons Victor, ou l'Enfant de la forêt (1798), Coelina, ou l'Enfant du mystère (1800), L'Homme aux trois visages, ou le Proscrit de Venise (1801), La Femme à deux maris (1802), Tékéli, ou le Siège de Montgatz (1803), Les Ruines de Babylone (1810), Latude, ou Trente-Cinq Ans de captivité (1814).
- Mais Pixérécourt n'est pas seul ; le mélodrame est un genre fécond, et cela dès le début, avec Loaisel de Tréogate, Caigniez, bientôt Ducange, Benjamin Antier avec qui Pixérécourt collaborera.
- Source : Anne UBERSFELD, « MÉLODRAME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 9 septembre 2016. URL : http://www.universalis.fr/encyclopedie/melodrame/
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