Après des études au Lycée de Nîmes où il a pour camarade Jean Paulhan, puis à l’École des Beaux-Arts de Montpellier, où il rencontre sa première femme, Renée Altier, il s’installe à Paris. Ses premiers dessins paraissent dans L’écho des étudiants de Montpellier en 1923, puis, en 1929, Philippe Soupault, directeur littéraire aux éditions Kra, lui fait illustrer son premier livre : les Embarras de Paris, de Boileau.
Dès lors, les commandes ne cessent d’affluer et Albert Dubout illustre avec humour les grands classiques de la littérature (Beaumarchais, Balzac, Rabelais, Villon, Voltaire, etc.) et même des textes officiels tels que le Code des impôts. Il collabore à divers journaux et revues dont Le Rire, Éclats de Rire, L’os à Moëlle, ou encore Ici-Paris … Il réalise aussi des affiches de théâtre, ainsi que des décors. Il travaille encore dans le domaine de la publicité et dessine de nombreuses couvertures de livres et des pochettes de disques en parallèle à la peinture de près de 70 toiles. En 1953, le président Vincent Auriol le décore de la Légion d’Honneur.
En 1965, il illustre les aventures de San-Antonio à la demande de Frédéric Dard.
En 1967, il s'installe avec sa seconde épouse, Suzanne Ballivet, également artiste peintre et illustratrice, à Mézy-sur-Seine. Jusqu'à sa mort, survenue en 1976, il partage son temps entre cette localité et Palavas-les-Flots, dans l'Hérault. Depuis 1992, un musée lui est dédié à la redoute de Ballestras, dans cette dernière commune.
Œuvres
Le site dubout.fr, réalisé et maintenu par les héritiers d'Albert Dubout, contient un inventaire des œuvres de l'artiste, notamment une bibliographie de celles qu'il a illustrées, publiées en France et à l'étranger : [1] et [2].
Source : article « Albert Dubout », sur le site de l’encyclopédie collaborative Wikipédia. (page consultée en février 2007 : [3])
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