Parmi ceux-ci, il faut citer plusieurs grands formats d’une remarquable qualité d’impression édités chez Devambez, au début du XXe siècle, que leur typographie imitant l’écriture manuscrite a rendu célèbres (Le dernier des Rochehaut, Les marins, Le soldat français dans les guerres, Quelques drapeaux français, Chansons du marin français au temps de la marine en bois, Les caractères observés par un vieux philosophe du haut de sa fenêtre., etc.). Après la première Guerre mondiale, il participe à plusieurs livres pour les enfants : Le bon anglais, Carnet d’un permissionnaire, Nos frères d’Amérique… Entre 1912 et 1925 il collabore également à la célèbre revue de mode La Gazette du bon ton. Enfin, il illustre plusieurs œuvres littéraires, dont celles d’Alfred de Vigny, d’André Maurois, de Pierre Mac Orlan ou de François Villon.
Il s’intéresse encore aux domaines les plus variés de l’art décoratif, réalisant des décors pour les paquebots (le Lafayette, en 1930), des publicités, des jeux, affiches, menus, programmes ou des vêtements.
Son style est facilement identifiable : un cerne noir avec de larges aplats de couleur, très souvent réalisés au pochoir. Par ces derniers, il s'affirme comme le représentant d'un nouvel art populaire, à la fois moderne et traditionnel. Sans doute l'un des derniers grands imagiers français, il meurt relativement oublié en 1951, près d'Orléans.
Source : article « Guy Arnoux » sur le site de l’encyclopédie collaborative Wikipédia : fr.wikipedia.org. (page consultée en décembre 2006 : [1])
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